Le mois de Mai est un bon moment pour aller à Porquerolles, avant que l'île ne se transforme en champ de foire (avis personnel) durant les mois d'été. D'autant qu'aujourd'hui Vendredi, il y a un fort Mistral et un ciel couvert : il n'y aura pas de baignade (sauf pour Christian, bien entendu), mais pas non plus trop de monde malgré ce début de week-end de Pentecôte.

Nous prenons donc la navette de 10 h à la Tour Fondue et débarquons un quart d'heure après. Direction le Sud et la calanque de l'Indienne, sur un tronçon de côte  abrité du vent.

La piste, bordée de pins parasols et de grands chênes verts, est longée par un ruisseau orné par les touffes jaunes des iris des marais. Nous évitons le phare pour aller directement à la Calanque de l'Indienne.

Commence alors un très beau circuit littoral, par la Grande Cale, la Pointe de l'Oustau de Dièu et la Cale Longue

La balade se poursuit en traversant l'île vers le Nord, par une piste très fleurie qui passe au milieu de vignes remarquablement entretenues. Après un pique-nique à l'abri du vent, nous allons jusqu'à la Pointe du Lequin et son fort malheureusement à l'abandon, avant de retourner au village par la plage de la Courtade.

Quand nous reprenons le bateau, nous avons fait une superbe promenade de 10,7 km pour 200 m de dénivelé. Nous avons rencontré beaucoup de belles fleurs, mais le vent est l'ennemi du photographe et il faudra se contenter cette fois de cet humble astérolide épineux (Pallenis spinosa, famille des astéracées). En sa faveur, on peut néanmoins remarquer qu'avec l'astérolide maritime (Pallenis maritima) (ICI), il épuise le genre pallenis au sein de sa pléthorique famille.

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