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Porquerolles, le Mont des Salins, la Plage Notre-Dame
Cela fait un bon moment que nous ne sommes pas allés à Porquerolles. En cette mi-Septembre il doit y avoir encore pas mal de monde, mais bon, je suis sûr que si on s'éloigne des plages et du village, on ne croisera presque personne.
Nous allons commencer par un tour sur les falaises du Sud avant une étape à la plage de Notre-Dame (chaleur et envie de bain obligent). Nous traversons donc la place de l'Église et prenons la piste en direction de la Calanque de l'Oustau de Diéu.
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On débute par une montée au sommet de laquelle se trouve un moulin à vent bien restauré qui aujourd'hui sert de sujet pour des collégiens chanceux en classe de dessin, il y a pire décor. Depuis le terre-plein, la vue vers le Nord, le port, la presqu'île de Giens et les collines varoises est superbe.
On continue la piste pour arriver à la Calanque de l'Oustau de Diéu. Le site est très beau, mais le ménage de la "maison de Dieu" n'a pas été fait depuis longtemps. La plage est couverte de feuilles de posidonies et de quelques déchets. Et comme les rochers compliquent l'entrée dans l'eau, ce n'est pas un endroit très agréable pour le bain (à moins d'arriver en bateau) et il n'y a personne. Pour les randonneurs, c'est mieux !
Le sentier continue vers l'Est, alternant les montées sur les modestes sommets et les descentes au fond des vallons qui rejoignent les plaines de la Courtade et de Notre Dame.
Si le sentier qui monte au mont des Salins est bien tracé en lacets et en bon état, celui qui en descend est très pentu et très dégradé. Laissant sur notre gauche la piste qui rejoint directement la côte Nord, nous continuons après la Calanque des Salins pour dépasser la Pointe du Sarranier. La trace est désormais plus confidentielle, à l'abri d'un sous-bois dense souvent encombré de chablis et au milieu des lames de rochers. Mais c'est ainsi qu'on apprécie le mieux la beauté et le caractère sauvage de ces falaises du Sud de l'île.
Arrivés au pied des monts Sarranier, nous prenons sur la gauche une ancienne piste qui se fraye à travers les bruyères (callune en fleur et bruyère arborescente) un chemin jusqu'à la plaine. On quitte la forêt et on traverse les vignes de la plaine Notre Dame jusqu'à sa côte Nord et sa superbe plage : près d'un kilomètre de sable blanc et d'eau turquoise, bordé de pins. Il y a du monde, mais pas trop. C'est parti pour une longue étape, avec bain(s) et pique-nique.
Pour le retour et pour éviter la monotonie de la piste, poussiéreuse et monopolisée par les cyclistes, on emprunte, passée la pointe du Lequin, un sentier parallèle au rivage puis un morceau de la plage de la Courtade. On arrive au port après 11 km et 250 m de dénivelé, au terme d'une balade qui nous a fait partager ce que Porquerolles a de plus beau : ses falaises sauvages et ses plages sublimes.
Peu de fleurs en cette saison, excepté les bruyères. Sur les rochers de la Calanque de l'Oustau de Diéu, il y avait quand même des touffes de criste marine ("fenouil marin", Crithmum maritimum, famille des apiacées) en bonne forme.
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