La canicule (du moins pendant la journée) nous a rattrapés dans les Pyrénées. À moins de monter beaucoup plus haut nous ne pouvons trouver un peu de fraîcheur que dans les forêts de feuillus au Nord du Capcir. Aujourd'hui notre destination est le col des Ares (1608 m) sur la crête qui limite les départements des Pyrénées Orientales et de l'Ariège.

Départ d'un parking en bas du village de Puyvalador, au bord de la D118.

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Nous nous engageons sur une piste en montée régulière vers le Nord. Nous sommes à nouveau sur le chemin Vauban au Sud du tronçon qui a reçu notre dernière visite ( ♥ ).

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Le Capcir est réputé pour son élevage bovin. Il y a longtemps la race locale était "bonne à tout" : traction, lait, viande. Maintenant on voit de plus en plus celles qui ouvrent au label " rosée des Pyrénées Catalanes " : gasconne, Aubrac, brune des Alpes. Ci-dessous une vache Aubrac et son veau.

 

 

 

 

 

 

 

La piste s'engage dans une allée de bouleaux puis elle continue à l'ombre de la forêt.

 

On arrive au col des Ares qui n'a rien de remarquable sinon un panneau un peu ancien qui commente sa situation "multifrontière" : Capcir-Donézan, Aragon-royaume de France, Ariège-Pyrénées Orientales .

 

 

 

 

 

 

 

Nous suivons sur une centaine de mètres une vague trace en bordure d'une clôture. C'est le chemin qui mène au sommet du Roc Mercadal. Nous y sommes montés en hiver ( ♥ ) pour constater à la fois que la pente y est rude et que pour bénéficier des vues sur le Capcir il faut escalader quelques rochers faciles. Comme la moindre escalade n'est pas à l'ordre du jour, inutile d'aller plus loin. Par contre en redescendant sur la route Vauban nous prenons sur la gauche après la Serrat de la Dona Morta un bon chemin en balcon bordé de hêtres et de bosquets de noisetiers (vestiges d'anciennes plantations ? ).

 

À la Devesa de Caramat, au niveau d'un grand hêtre un sentier part vers le Sud, en descendant par quelques lacets au milieu des noisetiers et des bouleaux dans le vallon du ruisseau d'Els Casalets. 

 

Le chemin remonte ensuite sensiblement, traverse un nouveau ruisseau puis, après le Bac de la Devesa il rejoint la piste de l'aller. 

 

Il n'y a plus qu'à descendre pendant un petit quart d'heure pour rejoindre le parking. Une balade tranquille dans un beau décor, d'environ 8 km et un peu plus de 200 m de dénivelé. 

Près du village le fossé au bord du chemin, où courait un filet d'eau, était très fleuri. Parmi les menthes, achillées, reines des prés ...  voici en vedette l'épilobe hérissée (Epilobium hirsutum, famille des onagracées) :