Les collines entre Cuers, Belgentier et Solliès sont couvertes de forêts denses de pins trouées par quelques oliveraies Elles abritent plusieurs sites intéressants. Voici un parcours qui permet d'en visiter deux des plus remarquables : l'apié des Sambalettes et le hameau de Valcros .

Nous partons du lieu-dit Roumégoux qu'on atteint, à partir de la route de la vallée du Gapeau, par une raide montée en lacets dans le Vallon de Saint-Joseph, peu avant d'arriver à Belgentier. Au bout du bitume on peut garer plusieurs véhicules sur le bas-côté.

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On continue sur la piste au milieu des bois. Par endroits, sur plusieurs centaines de mètres, on marche sur des dalles de calcaire fissuré qui peuvent faire penser à des calades mais qui semblent bel et bien naturelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On arrive ainsi au hameau de Valcros. Après la visite on le quitte par un sentier qui longe le ruisseau, le traverse en aval de la station d'épuration puis monte au milieu des bruyères en fleurs jusqu'à la route de Cuers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au col on prend un bon sentier sur la gauche, qui monte le long d'une oliveraie bien entretenue puis entre en forêt pour une longue traversée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un dernier raidillon et on bascule dans le vallon des Sambalettes. On traverse le lit du ruisseau (à sec) et on rejoint une piste qui a fait l'objet d'importants travaux de terrassement et de déboisement. Au bout du lacet, on suit sur la droite une trace discrète qui nous conduit en bas de quelques longues restanques. Sur l'une d'elles, on trouve l'apié des Sambalettes : plus d'une vingtaine d'alvéoles destinés (pour l'Académie, "alvéole est toujours un nom masculin, même si le féminin est maintenant plus répandu) à recevoir les ruches sont aménagés contre le mur de soutènement. Les ruches étaient ainsi face au Sud, exposées au soleil et abritées du Mistral. Les abeilles devaient y passer un bon hiver... Au bout de la restanque, en contrebas des ruines d'un bâtiment, une porte creusée dans le mur donne sur un aiguier à sec (peut-être une ancienne source aujourd'hui tarie). Par rapport à mes précédents passages, je trouve que, si les murs de soutènement sont pour la plupart encore en excellent état, la terrasse où se trouve l'apié est très encombrée par la végétation. Ce site remarquable mériterait un peu d'entretien...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une visite détaillée et un bon pique-nique, on monte au dessus des restanques pour trouver un sentier de crête qui serpente sur un terrain dégagé et couvert d'une herbe bien verte. Vers le Nord, on a une belle vue sur les Barres de Cuers. On rejoint ainsi le col au niveau du Pérussier et, de là, un sentier bien tracé dans les bois nous mène en descente régulière jusqu'aux voitures. A l'arrivée, un peu moins de 9 km et 300 m de dénivelé.