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Tourris, les Olivières, les Bouisses
Enchâssés entre le Mont Faron et le massif des Morières, le plateau des Bouisses et le vallon des Olivières constituent, tout près de Toulon, un lieu de randonnées variées, riches en vestiges patrimoniaux. Nous partirons aujourd'hui de l'entrée du parc du château de Tourris, sur la route de la Valette aux carrières de Fiéraquet.
On démarre sur le GR 51 par une piste au milieu d'un environnement dégradé par des dépôts sauvages de gravats divers, mais heureusement le sentier prend vite un aspect plus naturel.
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Dans une descente, une trace étroite quitte le GR vers l'Ouest et conduit à une belle citerne bâtie contre des dalles de rochers. Le long du sentier, les restanques dont certaines sont encore en bon état témoignent du passé agricole de ce lieu désormais abandonné à la forêt.
On rejoint le GR qu'il faut remonter sur 350m pour trouver une sente située à l'aplomb de l'avant-dernière ligne électrique. Cette sente conduit à une citerne maçonnée dans une large fissure, profonde de 3m, entre deux parois de rochers (une "samble"). Il reste la majeure partie de la voûte qui couvrait cette réserve d'eau.
On revient en arrière sur une cinquantaine de mètres puis on continue vers l'Ouest jusqu'à une grande clairière circulaire d'où part, sur la gauche, le sentier qui monte au hameau ruiné des Olivières, dont le vestige le plus intéressant est le puits. Sa margelle entaillée de plusieurs rainures profondes témoigne de la durée de son utilisation.
On remonte sur le GR qu'on suit vers l'Ouest avant de le quitter sur la gauche pour une rude montée d'où on découvre le lac du Revest et, tout au loin, la Baie de Bandol.
On continue à plat vers l'Est et une dernière montée amène au pied d'un pylône d'où on rejoint en ligne de niveau le col des Bouisses. Le retour emprunte désormais le sentier du CD83 (balisé en vert et blanc). Il traverse les magnifiques plantations d'oliviers du plateau. Un aller-retour sur une trace balisée vers le Nord conduirait aux ruines de l'ancienne ferme des Bouisses, flanquées d'une aire de battage. Après la sympathique rencontre d'un troupeau d'ânes, on rejoint le château de Tourris, fraîchement ravalé ainsi que ses annexes (chapelles et bergeries).
Encore quelques centaines de mètres pour contourner le parc et revenir au point de départ après un parcours de 8,5 km et 230 m de dénivelé.
En dehors du romarin et de rares violettes, nous avons surtout rencontré des anémones des jardins, mais, comme nous les avons déjà citées comme fleurs du jour ( ICI ), j'ai choisi aujourd'hui une fougère qui pousse notamment sur les murs des puits et citernes, le céterach officinal (Asplenium ceterach, famille des aspléniacées). Ses frondes sont caractéristiques : leurs lobes sont soudés au rachis (la "nervure principale") sur toute leur largeur et placés en quinconce de part et d'autre de celui-ci.
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