Un grand classique pendant la période des fêtes quand il fait beau : le pique-nique en bord de mer après un tour dans les collines. Pour cela, rendez-vous au parking du Trapan, sur la route de La Londe-les-Maures au Lavandou.

 

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Nous partons vers l'Est sur la piste cyclable puis vers le Sud sur une route que nous quittons pour une trace qui descend schuss de la colline.  Les pluies ont sévèrement raviné cette trace et la conduite qui vient du château d'eau qui se trouve au sommet est pratiquement dégagée de sa tranchée. Heureusement nous prenons rapidement sur la gauche un chemin en meilleur état qui lui monte doucement en écharpe sur la crête. Des branchages calcinés témoignent de l'incendie de 2017 mais dans l'ensemble la nature a bien repris ses droits : les chênes-lièges ont résisté, les arbousiers et les bruyères repartent de leur souche, les cistes et les romarins sont revenus et bien verts. Dans tout ce parcours de crête la vue porte, vers l'Est sur la Baie du Lavandou et les Maures et vers l'Ouest sur le lac du Trapan.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A un col nous abandonnons le parcours plus ou moins balisé qui fait le tour du lac du Trapan et partons en descente sur une suite de pistes et de chemins qui, à travers le maquis et en longeant les vignes, nous amène sur la D42a que nous traversons pour nous rendre à la plage du Pellegrin. Un léger mistral commence à dégager le ciel et nous apporte enfin le beau soleil attendu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une courte errance le long du sentier littoral nous nous installons au soleil sous les pins pour la pause pique-nique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour le retour nous prenons le chemin direct discrètement balisé : à travers le domaine de Léoube (avec interdiction de quitter le chemin), il nous conduit sur la route du barrage qui, bordée de mimosas encore en boutons et d'eucalyptus dont quelques uns sont en fleurs,  nous ramène au parking.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l'arrivée, environ 12 km et 150 m de dénivelé.

Les seules fleurs rencontrées en quelque abondance sont les bien nommés anthémis précoces (Chamaemelum fuscatum, famille des astéracées). Il s'agit d'un genre de camomille à grandes fleurs qui prospère dans les vignes et qu'on ne trouve en France continentale que dans le Var.