Après deux balades sur le plateau de Siou-Blanc au Nord de la route forestière Signe-Solliès (la Limate et le puits de Fam) nous allons aujourd'hui au Sud, en principe vers la Barralière et, au retour, l'éléphant de pierre (ou "Roucas Traoucas").

Nous choisissons de partir de l'aire de pique-nique de la Lébrière, un bon kilomètre après le carrefour de Siou-Blanc en venant de Solliès.

Une pluie annoncée à tort pour la veille (et qui nous avait amenés à reporter la balade) a dû finir par tomber pendant la nuit car ce matin les arbres et les buissons sont tout trempés. Et comme le sentier qui se dirige vers l'abîme des Trois Marins est étroit et passe en grande partie au milieu d'une végétation dense nous sommes nous aussi rapidement mouillés. Mais pire, les rochers humides qui pavent ce sentier sont particulièrement glissants. Prudence et lenteur calculée sont donc de mise.

 

 

 

 

 

 

 

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Au carrefour de l'aven des Trois Marins nous tournons à droite sur un sentier toujours balisé et étroit mais nettement plus confortable. Si, avant de commencer à descendre, la garrigue plus basse ne nous cache plus la vue lointaine vers le Sud, ce sont les nuages et les bouffées de vapeur d'eau qui voilent les sommets du Mont Caume.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au croisement avec la piste qui vient du Turben nous continuons vers le puits neuf et la Barralière. Un panneau annonce une chasse en cours mais comme souvent ces avis sont installés à demeure nous poursuivons - avec prudence néanmoins - sur la piste.  Un peu plus loin plusieurs 4x4 garés sous un pylône, des aboiements et des coups de fusil plus bas dans le vallon nous dissuadent d'insister. Pas de chance, nous renonçons à la Barralière et remontons pour aller directement à l'éléphant de pierre, toujours aussi pittoresque.

 

 

 

 

 

 

 

Nous faisons la pause pique-nique au pied du rocher puis continuons vers le Nord jusqu'à la route. Un détour vers l'Abîme des Morts, rendu quasi-invisible par un grillage indispensable à la sécurité et nous remontons en direction du parking.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En principe, derrière nous, nous devrions voir la Baie de la Ciotat, mais avec ces nuages il faut nous contenter du souvenir d'un ancien passage (ci-dessous une vue prise en Mai dernier).

Au col nous profitons de l'occasion pour reconnaître tranquillement le départ du sentier vers la Colle de Fède que nous avons eu beaucoup de mal à trouver à deux reprises et le baliser de quelques cairns à partir de la citerne. À l'arrivée, environ 8 km et 200 m de dénivelé pour une balade humide et écourtée, mais à laquelle tous ces nuages ont fini par donner une ambiance  un peu mystérieuse et bien agréable.