• Les Goudes, Callelongue, Cap Croisette

    En regardant la carte des Calanques pour trouver une balade facile vers un lieu inédit (pour nous), la solution me saute aux yeux : le Cap Croisette, à côté du village des Goudes. En combinant sa visite avec quelques sentiers que nous avons déjà fréquentés au dessus de Callelongue, l'objectif devrait être atteint ...

    Nous partons donc du parking Napoléon, au dessus des Goudes, en milieu de matinée. En ce Lundi, il n'y a pas encore grand monde.

    Mode d'emploi de la carte : cliquer ICI

    Gardant le Cap Croisette pour la fin de la balade nous rejoignons Callelongue en suivant la route. Il fait un plein soleil, le vent est modéré, une belle journée !

     

    Derrière nous l'île Maïre, en plein soleil

    Passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir 

    Arrivée à Callelongue

     Nous remontons  l'avenue des Pébrons pour suivre le sentier du Président, balisé en noir (et confondu ici avec le GR 98). Au bout du vallon il monte rudement une soixantaine de mètres puis continue en balcon sur le littoral, encadré par les rochers des Goudes et de Saint-Michel et les contreforts du sommet de Béouveyre.

    Arrivée au col (cote 65). En face, le pas de la demi-lune entre les rochers des Goudes et de Saint-Michel

     

    Les contreforts de Béouveyre

     

    Face à l'île Maïre

     

    Derrière nous le sémaphore de Callelongue

    Nous allons faire le tour du fort des Goudes, partiellement ruiné et abondamment taggué comme tous ses congénères dans le voisinage. De là les vues sur le village sont superbes.

    Le fort des Goudes

     

    Vue sur le village

    La piste de la batterie nous amène sur la côte en descendant à flanc d'un vallon dont le fond est tapissé de luzerne arborescente en fleurs.

    On passe au pied de ce rocher percé

     

    On arrive aux premières maisons du village

    Quand nous traversons le village c'est l'heure de la pause. Nous avons bien le pique-nique dans le sac mais il y a aux Goudes, face à la mer, plusieurs restaurants réputés, alors la tentation est trop forte, nous poussons la porte de l'un d'entre eux et c'est donc un bon moment plus tard que nous reprenons notre chemin en longeant la côte sur une mauvaise route jusqu'à un parking au bord de l'étroit passage des Croisettes, entre le continent et l'île Maïre .

    Le port des Goudes, bien abrité

     

    La plage de la Maronaise

     

    La passage des Croisettes

    Un sentier étroit taillé dans la roche continue vers l'Ouest et au moment où on découvre la petite baie des Singes il faut l'abandonner pour une trace inconfortable qui mène à un terre-plein tout près de la pointe du Cap Croisette.

    La plage et le port de la baie des Singes

     

    A droite, la pointe du Cap Croisette

    Nous descendons au bord de la petite plage, bien protégée par une digue, avant d'entamer le retour. Arrivés au parking nous montons dans les cailloux vers les restes du fortin Napoléon, superbe belvédère.

    La plage de la baie des Singes

     

    Depuis le fortin Napoléon, vers l'Ouest

     

    Vers l'Est, les îles Plane, Jaïre et Riou. Tout au fond, le cap Sicié

     

    Vers le Nord, les Goudes et la rade de Marseille

    De là une bonne piste nous ramène directement au parking. Une balade facile et dépaysante, de 6 km et un peu moins de 200 m de dénivelé.

    Retour au parking au milieu des luzernes arborescentes couvertes de fleurs

    Dans ce paysage très minéral on est toujours étonné de trouver une aussi grande variété de plantes. Certaines sont en pleine floraison, comme le séneçon à feuilles grasses (Senecio leucanthemifolius, f. des astéracées). C'est une plante des rochers littoraux, déjà rencontrée sur la presqu'île de Saint-Tropez en petites touffes isolées ( ici ) mais qui prend ici  des proportions bien plus importantes :

    Séneçon à feuilles grasses

    D'autres sont au début de leur floraison, comme les lavatères arborescentes (Malva arborea, f. des malvacées) dans les endroits les plus humides :

    Lavatère arborescente

    D'autres enfin attendront quelques semaines avant de fleurir. Parmi elles , faciles à reconnaître même sans les fleurs, deux espèces emblématiques des rochers battus par le vent et les embruns: la très menacée et très protégée astragale de Marseille (Astragalus tragacantha, f. des fabacées) qui forme des touffes très épineuses qui se couvrent de fleurs blanches et l'hélianthème à feuilles de lavande (Helianthemum syriacum, f. des cistacées) auquel ses feuilles enroulées donnent un faux air de plante grasse :

    Hélianthème à feuilles de lavandeHélianthème à feuilles de lavande (Callelongue, Mai 2012) 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Astragale de MarseilleAstragale de Marseille (Callelongue, fin Mars 2014)

     

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