• Les Issambres, la Gaillarde, l'Agriotier

    Malgré une météo qui n'est pas celle que nous pouvions encore espérer la veille (nuages et risque de pluie au lieu de petit mistral et soleil)  nous retournons à la rencontre des mimosas, cette fois aux Issambres (où il existe un "vallon ... des mimosas"). Pour cela nous commençons par nous diriger vers le col de Bougnon sur la D8 qui relie Fréjus à Sainte-Maxime.

    Nous nous garons un peu plus bas dans un lacet où de larges bas-côtés peuvent accueillir plusieurs voitures.

    Les Issambres, la Gaillarde, l'Agriotier

    Rappel : passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

     

    La marche débute par une brève montée jusqu'à un col qui s'ouvre sur le bassin versant de la Gaillarde, jusqu'à la mer. On continue sur une piste en montagnes russes aux abords bien entretenus qu'on quitte sur la droite (le carrefour est bien balisé, comme pour l'ensemble de la balade. La commune de Roquebrune a bien fait les choses) pour prendre un sentier qui nous mène aux ruines de Roqueyrol.

    Une villa près du départUn peu plus loin, ce petit bassin de rétention

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Coup d'œil en arrière (flèche jaune: notre passage)On découvre la mer et la côte de l'Estérel (le Pic de l'Ours, le pic du cap Roux et le rocher du Dramont)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il s'agit des restes d'une ferme édifiée sur un site qui aurait été occupé depuis l'époque gallo-romaine et abandonnée il y a environ un siècle. Quelques terrasses subsistent près des ruines, et un peu plus loin une source (tarie en ce moment) devait rendre le lieu habitable.

    Les ruines de RoqueyrolLes ruines de Roqueyrol

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les ruines de RoqueyrolProbablement la source (mais, comme trop souvent, quand il n'ya pas d'eau, comment être sûr ?)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une courte descente et on arrive le long de la rivière où la forêt de mimosas annoncée est bien là, sauf que la plupart des arbres n'ont pas résisté à la sécheresse de cet été. Beaucoup sont morts et à quelques exceptions près ceux qui sont repartis n'ont qu'une maigre floraison. Quel contraste avec le spectacle rencontré il y a une semaine  à Maure Vieil ( ICI ).

    Dans le "vallon des mimosas"Heureusement, quelques rares arbres ont bien survécu

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après une longue montée en pente douce on rejoint le haut des lotissements des Terrasses que nous longeons un moment sur un beau sentier avant de retrouver une ambiance sauvage en descendant dans le vallon du Reydissart. Compte-tenu de la météo un peu incertaine, je renonce à passer par la bergerie Chieusse et nous montons directement sur la piste qui suit la crête des Petites Maures jusqu'au dolmen de l'Agriotier et à la table d'orientation qui "orne" le sommet. C'est vrai que la vue panoramique sur la Baie de Saint-Raphaël, le massif de l'Estérel, le massif du Rouet et sans doute bien plus par beau temps, y est superbe. C'est un bel endroit pour le pique-nique.

    Pendant la montéeVue depuis le sommet

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le dolmen de l'AgriotierQuelques explications sur le dolmen

     

     

     

     

     

     

     

     

    On suit ensuite un bon moment  la crête avec des ouvertures vers le golfe de Saint-Tropez, puis on retrouve le trajet initial pour retourner à la voiture après 9 km et 350 m de dénivelé.

    De la crête, vue vers le golfe de Saint-TropezAu cours de la descente

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cette balade, un peu contrariée par une météo pas vraiment favorable, a néanmoins beaucoup de charme. Malgré la densité des constructions sur cette partie de la Côte Varoise, le trajet suivi n'en montre pas beaucoup tandis que le caractère souvent très sauvage de la forêt des Maures y est atténué par la propreté des abords des pistes qui lui confère par endroits un air confortable de jardin paysager.

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  • Commentaires

    1
    Mardi 23 Février 2021 à 11:55

    A propos de la bergerie Chieusse, n'ayez pas de regrets : il n'y a rien à voir. Les rares ruines, visibles - murs d'enceinte- sont envahies par la végétation. De plus, le sentier d'accès est malaisé et le retour par une longue piste très raide !

      • Mardi 23 Février 2021 à 23:35

        A vrai dire, j'étais déjà passé au large une première fois il y a quelques années en venant des étangs de Villepey et j'avais eu envie d'y retourner à l'occasion de cette balade.  Votre renseignement m'enlève effectivement tout regret d'y avoir renoncé. Merci.

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