• Luminy, les Escampons

    Après Cassis ( ici ) c'est aujourd'hui Luminy qui sera le point de départ de notre balade dans les Calanques, sous un beau soleil et sans mistral. Direction : la crête des Escampons, du sommet éponyme au Crêt de Saint-Michel.

    Nous partons donc de l'immense parking de l'École de Commerce, déjà bien fréquenté bien qu'on ne soit qu'en milieu de matinée.

    Mode d'emploi de la carte : cliquer ICI

    Le trajet est balisé en bleu, il emprunte d'abord une longue piste en pente douce puis en légère descente, au milieu de la forêt. Au bout de deux kilomètres nous la quittons sur la gauche et prenons un bon chemin bâti qui décrit quelques lacets pour monter la petite centaine de mètres d'altitude qui nous sépare du sommet des Escampons. À chaque épingle à cheveux vers l'Ouest la rade et la ville de Marseille se dévoilent un peu plus. Rançon de l'absence de vent, un épais voile de pollution brouille la netteté des lointains.

    Ce petit sommet qui domine les Baumettes nous cache encore la ville

    Passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir

    On a pris de l'altitude et cette fois on domine toute la baie

    Le sommet étant assez plat nous respectons la tranquillité d'un randonneur contemplatif assis au point le plus haut en faisant un court détour pour profiter des mêmes vues à quelques dizaines de mètres de distance, vers le massif de Marseilleveyre:

    Le massif de Marseilleveyre

    vers l'aiguille des Baumettes (sa croix dans le cercle jaune) et au fond l'île Riou :

    L'aiguille des Baumettes et au fond l'île Riou

    et vers le massif du Mont Puget flanqué de la Grande Candelle :

    Le mont Puget et la Grande Candelle

    Un sentier étroit nous amène sur la piste qui conduit au col de Sormiou et nous la traversons pour prendre en face un bon chemin qui monte au Mont de Luminy et poursuit sur la crête en restant pratiquement de niveau. Bien sûr, à gauche, la vue porte sur le campus de Luminy mais il n'est guère photogénique et je préfère les autres panoramas :

    En chemin vers le Mont de Luminy

     

    En face, toujours le Mont Puget

     

    À droite, les crêtes de Sormiou devant l'île de Riou (zoom)

     

    Et derrière nous, le massif de Marseilleveyre

    Après la pause PN sur une petite plate-forme au bord de la falaise, à quelques mètres du sentier,  nous attaquons la descente vers le col des Escampons et découvrons petit à petit le Cap Morgiou qui ferme la calanque éponyme.

    Pendant la descente, vue sur le Crêt Saint-Michel (271m, seulement 15m de moins que le Mont de Luminy)

     

    Depuis le col des Escampons, au fond, le Cap Morgiou. Dans le cercle jaune, la fenêtre de Morgiou

     

    Zoom sur la fenêtre

    Quelques centaines de mètres sur un sentier étroit au milieu d'une garrigue bien protégée et nous rejoignons la piste très fréquentée qui vient du campus et nous conduit  au col de Sugiton où les  promeneurs se partagent entre la descente vers la calanque et la poursuite jusqu'au belvédère.

    En chemin vers le belvédère

     

    Depuis un petit col avant le belvédère, la calanque  de Morgiou

     

    Depuis le belvédère, le fond de la Calanque

    Vers l'Est la vue porte jusqu'au Cap Sicié, en passant par la calanque de Sugiton, les falaises du Dévenson, les falaises du Cap Canaille et le Bec de l'Aigle de La Ciotat :

    Du belvédère, l'aiguille et la calanque de Sugiton, les falaises du Dévenson, les falaises soubeyranes et tout au fond le cap Sicié

    Pour le retour nous quittons le plus vite possible la piste du campus et une enfilade de pistes plus discrètes et de sentiers confidentiels nous ramène au parking. Une balade d'environ 10 km et 300 m de dénivelé.

    Dernier regard sur la grande Candelle et son Candélon. À moins de 100 m il y a foule sur la piste, et personne sur cet étroit sentier...

    En dehors de celles, abondantes, des romarins  nous n'avons pratiquement pas rencontré de fleurs sur le parcours : quelques rares globulaires et ce laiteron maraîcher (Sonchus oleraceus, famille des astéracées) solitaire :

    Laiteron maraîcher

    Par contre près du parking, effet de l'humidité ou d'une terre plus riche,  des plantes banales atteignent des développements étonnants. C'est le cas de la fausse roquette (Diplotaxis erucoides, f. des brassicacées) et de l'euphorbe réveil-matin (Euphorbia helioscopia, f. des euphorbiacées) :

    Fausse roquette

     

    Euphorbe réveil-matin

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