• Tourris, les Olivières

    Voilà quelques années que nous n'avons pas rendu visite au massif qui s'étend du Mont Combe à Tourris, entre le Mont Faron et le plateau des Morières (  ). Et pourtant, tout près  de Toulon, il abrite à la fois une nature préservée, de beaux espaces cultivés et de nombreux vestiges de son occupation ancienne.

    Cette fois nous pensions partir de Tourris ( ) mais nous constatons que quelques grosses pierres ont été placées pour empêcher de garer des voitures sur le bas-côté de la route près de l'entrée du château.

    Il faut donc s'arrêter près de l'entrée des installations militaires, puis longer la route sur une centaine de mètres avant de trouver le sentier qui contourne le château par le Sud. La fréquence et la vitesse des camions qui viennent des carrières du Revest imposent là une grande prudence.

    On longe l'allée d'arrivée au châteauPuis quelques vignes bien entretenues

     

     

     

     

     

     

     

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    Bergerie, château, chapelle, ruines, chemin, tout est rénové et/ou bien entretenu ... et de plus en plus clôturé. Sur une bonne distance le sentier est lui aussi devenu un large chemin déboisé. C'est plutôt joli mais l'accès à l'aire de barrage des Bouisses a disparu. Les travaux n'étant probablement pas terminés on retrouve, un peu avant le vallon qui descend vers la source de la Ripelle, l'ancien sentier. Et c'est encore en traversant de belles oliveraies qu'on rejoint le col au pied du Mont Combe.

    Le sentier a été élargi ... en attendant d'être cloturé ???Camaïeu de verts dans les champs d'oliviers

     

     

     

     

     

     

     

    Ne voulant pas aller à la Touravelle nous prenons sur la droite une piste de niveau qui rejoint un pylône de la ligne électrique. De là un sentier sauvage et pentu descend sur un bon chemin qui, vers l'Ouest, nous fait progressivement découvrir le mont Caume et le lac de Revest.

    Derrière nous, le Coudon et la vieillle ValetteEn chemin vers le pylône

     

     

     

     

     

     

     

     

    Avant d'arriver au pylône, derrière nous, le mont CombeD'un peu plus bas on découvre le mont Caume

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le mont CaumeLe lac du Revest

     

     

     

     

     

     

     

     

    La vue porte jusqu'à la mer, deriière la colline de Six-Fours

    Encore une descente assez raide et on passe devant ce qui doit être les restes d'une exploitation de bauxite (?) avant de rejoindre un peu plus loin le hameau ruiné des Olivières. Il est cette année encombré de ronces et seul le puits est assez bien dégagé. Sa margelle entaillée par les cordes pendant des générations est toujours aussi émouvante. Et le grand chêne un peu plus haut est toujours un lieu de pique-nique idéal.

    La carrièreEt la trémie

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le grand chêne des Olivières

    Après la pause nous quittons le chemin pour un sentier en sous-bois étroit et confortable qui longe un moment de belles restanques. Il passe devant une citerne bâtie autour d'une faille dans les rochers ; fait remarquable, il y a de l'eau.

    Le puits des OlivièresLa citerne

     

     

     

     

     

     

     

    Après un dernier détour vers les grottes qui ont servi de carrière de sable nous rejoignons les voitures au terme d'une balade d'environ 8 km et 200 m de dénivelé.

    La carrière de sableLa carrière de sable

     

     

     

     

     

     

     

    Beaucoup d'anémones des jardins sur les bords des chemins et dans les herbes rases (comme partout depuis un moment, voir ici ), mais pas grand chose d'autre à se mettre sous l'objectif. Voici quand même un euphorbe des collines (Euphorbia characias). Il existe dans le Var plus de 30 espèces d'euphorbes.  Celui-ci, qui est le plus commun, est aussi un des plus faciles à reconnaître grâce à ses longues inflorescences en grappe mais c'est plus compliqué pour beaucoup d'autres. Parmi les critères  d'identification figure en bonne place l'aspect des glandes nectarifères (en général au nombre de 4). Pour E. characias elles sont en forme de trapèze, d'abord rougeâtres puis noires. Pour l'autre exemple ci-dessous (sans doute E. segetalis) elles sont jaunes et munies de longues cornes ...

    Euphorbe des collines

     

    E. characiasE. segetalis

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  • Commentaires

    1
    JLVX
    Dimanche 9 Avril 2023 à 18:12

    Merci pour ce joli tracé qui permet de nombreuses variations pour davantage dominer le lac du Revest.

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