Lors de notre dernière visite aux collines entre Gigaro et la baie de Briande ( ♥ ) les traces de l'incendie de 2017 étaient encore bien visibles mais la nature semblait en bonne voie de récupération. C'est dans l'espoir d'en avoir confirmation que nous allons aujourd'hui sur ce site où le réseau dense de pistes et sentiers permet une grande variété de promenades.

Nous partons du parking Saint-Michel pour attaquer rapidement la montée sur la route forestière de Gigaro puis sur la piste du Fer à Cheval.

La pente est régulière et petit à petit la vue sur la Baie de Cavalaire se dégage. Les pins ont disparu, les troncs des chênes-lièges sont encore noircis mais leurs feuilles sont bien vertes, les buissons de bruyères, filaires, myrtes, calicotomes, lavandes des Maures, ...  sont repartis et pour beaucoup d'entre eux, fleuris.

 

 

 

 

 

 

 

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Nous continuons en direction de la piste forestière des Brouis et au premier lacet nous prenons un chemin mal tracé qui se dirige droit vers la Vigie. En fait il s'arrête près une veine d'argile où se trouve une petite mare à sangliers. Il nous faut traverser une végétation heureusement basse et peu dense pour rejoindre un espace récemment débroussaillé puis la piste d'où part une trace cette fois bien visible vers le sommet, marqué d'un ensemble de gros rochers.

 

 

 

 

 

 

 

Comme son nom le suggère, la Vigie est un remarquable belvédère d'où la vue porte sur 360°, des Îles d'Or et du Cap Bénat à l'Estérel, aux sommets des Maures et à la barre du Plan de Canjuers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une pause PN avec vue mais sans soleil nous descendons vers le rivage que nous rejoignons au Nord de la pointe du Brouis. La suite de la balade emprunte le sentier littoral. Tout au long on peut apprécier l'importance des travaux de régénération, de conservation et de protection qui ont été réalisés par le Conservatoire du Littoral, le Parc National de Port-Cros et les communes et département.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De retour au parking, un peu moins de 7 km et environ 200 m de dénivelé pour cette balade courte mais variée qui allie heureusement une crête panoramique et un superbe littoral.

Nous n'avons pas rencontré une grande variété de fleurs, mais certaines sont en ce moment en abondance : sur le littoral, les barbes de Jupiter et dans le maquis, les euphorbes et les calicotomes et plus encore les lavandes des Maures (Lavandula stœchas, famille des lamiacées) d'un violet intense.

 

 

 

Deux autres plantes ont attiré mon attention : un réséda raiponce miniaturisé par la sécheresse (Reseda phyteuma, famille des... résédacées), auquel ses pétales laciniés donnent une drôle de tête ébouriffée. Et près de la plage de Gigaro un laiteron maritime  (Sonchus maritimus, famille des astéracées), assez rare dans le département, que ses feuilles entières distinguent des autres laiterons plus communs.