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Retour à Sillans-la-Cascade
Après une balade qui nous a menés loin au Sud du village ( ICI ), nous sommes de retour à Sillans pour aller cette fois au Nord, en remontant la Bresque vers le domaine de Bresc. Et il nous reste également, au Sud, à trouver un accès à la Roque Bérard qui nous avait échappé la dernière fois.
Avertissement : le domaine de Bresc est une propriété privée où on ne peut pénétrer sans autorisation. C'est à dessein que je n'ai pas reproduit notre trajet à l'intérieur du domaine. Il est peut-être possible de fermer la boucle en restant en limite sur le tracé en pointillés figurant sur la carte IGN (tirets bleus sur ma carte), mais c'est à vérifier.
En quittant le parking on contourne le village par l'Ouest, au pied des anciens remparts et on franchit la Bresque sur le pont routier.
Rappel : passer le pointeur sur les images pour voir les légendes. Cliquer sur les images pour les agrandir
On remonte un moment la rivière puis on prend vers le Nord une piste qui finit par longer un grand champ de luzerne.
On continue sur un sentier agréable et varié, alternant les sous-bois humides et les passages rocheux découverts et progressivement on rejoint le lit de la Bresque. Après le carrefour vers St-Jean, le sentier est pratiquement plat (il y a moins de 10 m de dénivelé entre le village et le château de Bresc séparés de plus de 3 km). Il se faufile dans un bois dense et obscur hérissé par endroits de lianes d'églantiers, de ronces et de salsepareille, encombré de troncs tombés et où les buis sont couverts de mousse.
Après un bon kilomètre de ce parcours pittoresque et dépaysant on quitte la Bresque qui part vers l'Ouest et on arrive à un ponceau sur un petit affluent qui marque l'entrée du domaine de Bresc. Un panneau sans équivoque l'interdit aux randonneurs mais, ayant entendu dire qu'on pouvait solliciter une autorisation pour le traverser, nous nous engageons sur la grande allée qui conduit au château. Nous avons la chance d'y rencontrer le propriétaire qui nous explique aimablement comment notre petit groupe (3 personnes) peut rejoindre les pistes qui nous ramèneront à Sillans. Pour respecter son souhait de discrétion, je ne donne aucune image de ce domaine (sur internet je n'ai trouvé qu'une seule image de ce château : une carte postale de ... 1902, sur le site des archives départementales du Var ). C'est un endroit à la fois magnifique (une bastide dont les plus vieux éléments datent de l'époque des templiers, des bassins, des jardins et des allées de platanes centenaires) et original : les sources, canaux, ruisseaux, abondent, l'eau est partout et on sent que ce n'est pas seulement à cause des pluies récentes. On est vraiment dans la "Provence verte" !
On quitte à regret un tel lieu et on rejoint à la cote 409 une piste qui, à travers un paysage de collines sèches traditionnel (après ce qu'on vient de voir, je dirais presque "banal") nous amène au bord d'un minuscule affluent de la Bresque qu'on franchit sur une passerelle pour prendre le sentier balisé vers le parking.
Maintenant, cap au Sud vers le panorama sur la cascade en passant par le moulin.
Il n'y a personne et on profite du banc qui est là pour pique-niquer puis on s'engage sur un sentier qui après une montée courte et raide part en balcon vers l'Est-Sud-Est. La carte affichée au parking, que cette fois nous avons regardée attentivement, nous a en effet montré qu'il se dirige vers le pied de la falaise de Roque Bérard. Très rapidement on arrive à un autre belvédère sur la cascade, sans banc mais bordé d'une main courante, puis le sentier, balisé en jaune, monte doucement au milieu des pins avec de temps en temps des vues dégagées vers le Nord.
A l'endroit où il retourne vers Sillans, on laisse sur la gauche l'entrée d'une propriété privée ("Coucourette") et on continue sur la droite par une montée raide qui mène sur le sommet de la falaise en passant devant un four à chaux bien conservé, puis un aven. On arrive finalement à un promontoire qui domine toute la vallée. Nous sommes bien à Roque Bérard avec ses panoramas exceptionnels.
Nous revenons sur nos pas jusqu'à Coucourette puis continuons sur le sentier balisé qui retourne au belvédère et rentrons au parking par la piste, après avoir parcouru 14 km et un peu moins de 300 m de dénivelé. En retournant vers Salernes, l'arrêt au parking de la gare, après le pont, pour faire un aller-retour au belvédère de la rive gauche, est incontournable.
Dans l'herbe, sous les remparts du village, il y avait des tapis de sternbergias jaunes ou "vendangeuses", ainsi nommées pour leur période de floraison : Septembre-Octobre (Sternbergia lutea, famille des amaryllidacées). Ce sont des plantes méditerranéennes souvent cultivées mais qui peuvent aussi s'échapper pour pousser à l'état "sauvage" dans des lieux incultes.
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Commentaires
Cette jolie vendangeuse est aussi appelée "crocus d'automne", à tort bien sûr!!!
J'aimerais bien poursuivre cette recobalade.