Le massif des Morières-Siou Blanc présente de très nombreux sites d'intérêt naturel ou patrimonial. C'est une réserve inépuisable de balades qu'on peut dessiner à loisir en fonction des contraintes et des envies du moment. Aujourd'hui il nous faut une balade confortable sans dénivelé : partant du chêne de Mistral nous irons vers les rochers des Jounces, puis vers la citerne d'Étienne en passant par la grotte du châtaignier (ou de l'Ermite), tout cela à peu près à plat.

Si dans l'Estérel, il y a deux jours, c'était le printemps, ici, à plus de 600 m d'altitude, c'est encore l'hiver et le chêne de Mistral n'a pas encore les feuilles qui cacheront bientôt sa puissante ossature.

Nous partons sur la piste qui passe devant l'aven de Jo. Je repère le discret départ du sentier vers le puits de Junca mais les récents déboisements qui ont laissé un chaos de branches, de souches et de rochers mis à nu risquent de trop compliquer un éventuel détour et nous continuons sur la piste jusqu'au bon sentier qui se dirige vers Bouche Ouinte.

 

 

 

 

 

 

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Nous rejoignons la piste près des Jounces. Nous faisons un détour au milieu des pittoresques rochers tabulaires puis passons devant la bergerie de Siou Blanc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous continuons vers le Sud sur le GR 99, et le quittons peu après le Réténaou pour passer à la grotte de l'Ermite, toujours aussi bien cachée tout près du chemin. Et cette fois, nous descendons à l'intérieur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous retrouvons un peu plus loin le GR que nous suivons jusqu'à un carrefour où un étroit sentier nous conduit à la citerne d'Étienne, ce large impluvium fermé par un barrage et partiellement couvert de lourdes dalles de calcaire. Les murs de son enclos  nous mettent à l'abri du vent et nous offrent un bel endroit pour la pause.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un dernier détour jusqu'au bord de la carrière de Fiéraquet pour découvrir les vues panoramiques sur le littoral et la rade de Toulon puis nous reprenons la piste qui passe à l'Est du massif des Quatre Confronts et nous ramène au chêne de Mistral au terme de 12 km et, comme nous le souhaitions, peu de dénivelé.

 

Sur le plateau les crocus sont fanés et les seules fleurs à les avoir remplacés sont les violettes. Sur le sol, mais aussi en touffes accrochées aux rochers des Jounces :